in La lettre du Psychiatre, décembre 2013
L’hypnose, en tant qu’état modifié de conscience, permet de réactiver la sensorialité, mobilise l’“intelligence” du corps, lieu des premières expériences et des premiers savoirs des nourrissons. De ce fait, elle remet en mouvement le pouvoir de chaque sujet de configurer son monde, ce qui va introduire des changements non seulement au niveau des représentations, mais aussi des manières d’être. Les ressources créatives sont sollicitées au cours de la transe, d’autant mieux lorsque le clinicien accepte avec humilité que c’est le patient qui détient la solution de ses problèmes et la capacité d’aller mieux.